Mois : juillet 2020

  • Immatriculation fiscale : le Minfi donne 04 mois de plus aux contribuables

    Dans le cadre de la production des Numéros d’identifiant uniques (NIU), lancé par gouvernement depuis le mois d’avril, le ministre des Finances (Minfi) Louis Paul Motaze, a signé le 28 juillet un communiqué dans lequel il informe que « le délai obligatoire pour la production des NIU ou de l’attestation de l’immatriculation fiscale pour les opérations à caractère économique est reporté au 1er janvier 2020 », peut-on lire sur le communiqué.  La production de cet identifiant numérique, qui vient de subir un nouveau report devait s’achever le 30 juin, puis reporté au 30 septembre.

    L’autre information majeure qui ressort de la communication du ministre est relative à la mise à disposition de ces NIU. « le ministre des Finances porte à la connaissance des salariés du secteur public et ceux du secteur privé affiliés à la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps) que l’administration fiscale met progressivement à la disposition de tous les employeurs les Numéros d’identifiant uniques (NIU) de leurs employés », lit-on. La décision de Louis Paul Motaze vient permettre la décongestion de  la plateforme d’immatriculation en ligne des contribuables personnes physiques mise sur pied par la Direction des impôts (DGI) qui rencontre des bugs. Cette dernière a vu ses horaires de consultations ramenées de 22h à 4h du matin, pour assurer une certaine fluidité du service.

    Il poursuit en disant : « Lesdits numéros devront être portés sur les différentes fiches de paie et serviront pour toutes les opérations à caractère fiscal. En conséquence, tous les contribuables salariés qui n’ont pas encore obtenu leur numéro fiscal sont dispensés de la procédure d’immatriculation fiscale en ligne déjà faite pour leur compte par l’administration fiscale », indique-t-il.

    Si la production de l’attestation d’immatriculation des contribuables de l’Etat, elle existe depuis fort longtemps au Cameroun. Cette dernière qui s’étend alors à tous les contribuables est un moyen d’éviter la fraude fiscale. Le gouvernement entend aussi mettre fin au phénomène de racket qui a pris place dans les administrations publiques, où l’on fait payer à l’usager le moindre service rendu.

  • Afriland First Bank, 1er créancier des Etats sur le marché des titres publics de la Beac

    Entre janvier et mars 2020, près de 2 161,5 de F CFA ont été mis à la disposition des Etats de la Cemac sur le marché des titres publics. En tête des pourvoyeurs de fonds, se trouvent les banques agréées comme Spécialistes en valeurs du Trésor (SVT) sur ce marché, qui totalisent 97,55% des valeurs du Trésor en circulation au cours de cette période, contre 2,32% pour les investisseurs institutionnels (sociétés d’assurance, fonds de pension, etc.) et 0,13 % pour les personnes physiques.

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    Selon les données contenues dans le bulletin trimestriel du marché des titres publics, le no1 du financement sur ce marché est la banque camerounaise Afriland First Bank, auprès de laquelle les Etats de la CEMAC se sont endettés à hauteur de  305,7 milliards de F CFA (22,87% du volume global des valeurs du trésor détenus par les banques), au cours de la période sous-revue.

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    UBA Cameroon et Ecobank Cameroun arrivent respectivement à la 3e et 4e position. Avec plus de la moitié des valeurs du Trésor en circulation dans la CEMAC (52,23 %), les investisseurs implantés au Cameroun sont les plus engagés sur le marché des valeurs du Trésor. Le reste des titres est réparti entre les investisseurs basés en Guinée Equatoriale (14,15 %), au Tchad (12,09 %), au Gabon (10,47 %), au Congo (8,97 %) et en République Centrafricaine (2,08%).

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  • Marché des titres publics de la Beac : les pays de la Cemac ont levé 668 milliards au 1er trimestre 2020

    Au premier trimestre de l’année 2020, les émissions des titres publics des 6 pays de la Cemac  sur le marché monétaire de la Beac ont cumulés à 667,98 milliards de FCFA, en hausse de 5,49% par rapport au trimestre précédent. C’est ce que révèle le bulletin trimestriel du marché des titres publics que vient que vient de publier l’institut d’émission.

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    Selon le même rapport, les bons du Trésor assimilables(BTA), qui sont des titres de créance de court terme sur lesquels les intérêts sont précomptés, représentent 80,49 % des montants levés, soit 537,68 milliards de F CFA en augmentation de 100,28 milliards de F CFA par rapport au quatrième trimestre 2019.

    Les émissions d’OTA quant à elles se chiffrent à 130,30 milliards FCFA, en baisse de 65,50 milliards de FCFA par rapport au trimestre précédent où ce montant s’élevait à 195,8 milliards de F CFA.

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    D’après la Beac, le pays le plus actif sur le marché des titres publics reste le Gabon avec 33,43% des émissions. Il est suivi du Tchad et du Cameroun dont les émissions représentent respectivement 19,89% et 19,42% du total des ressources levés. Le Congo pointe à la 4e position avec 17,37%, suivi de la Guinée Equatoriale (9,07%). La Rca ne fait pas l’objet d’un dynamisme particulier sur le marché monétaire ; le pays a seulement levé 5,5 milliards en 3 mois, soit 0,82% du total des montants levés au cours de cette période.

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    Notons tout de même que les montants levés sont en deçà des prévisions des Etats au cours de cette période. D’après la Beac,  le montant prévisionnel global communiqué par les Trésors publics dans les calendriers prévisionnels d’émission se chiffrait à 774,44 milliards de FCFA, soit un manque à gagner de plus de 106 milliards pour les Etats.  

  • Le coronavirus fait perdre 5 milliards de F de recettes à la Mairie de Yaoundé

    Pour le reste de l’exercice 2020, la communauté urbaine de Yaoundé devra revoir à la baisse ses prévisions budgétaires. Et pour cause, les recettes de la mairie ont été durement impactées du fait de la crise sanitaire du coronavirus et les mesures d’assouplissements du gouvernement qui ont porté un coup à la trésorerie de cet exécutif municipal. D’après Luc Messi Atangana, Maire de la Ville, la perte globale pour la mairie de Yaoundé est estimée à environ 5,13 milliards de F CFA. Pour lui, la réduction du train de  vie de l’Etat s’est étendue à certaines sources de revenus de sa municipalité au rang desquels la contribution des patentes, des licences, des droits de timbres automobiles, de la taxe foncière, de la propriété immobilière des centimes additionnels communaux et des produits des concessions des emplacements publicitaires entres autres. Au rang des programmes touchés, il y’a ceux relatif aux terrains de construction, aux immeubles communaux à usage commercial, à l’aménagement du territoire et des réseaux d’eau et d’électricité, à l’aménagement des jardins places publics et places verts ainsi que les matériels d’enlèvement des ordures ménagères.

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    Au cours du conseil de communauté tenu le 24 juillet dernier, le Maire Luc Messi Atangana, par ailleurs président dudit conseil, a, au vu de la baisse des recettes, proposé une révision à la baisse du budget de 37,427 milliards à 32,297 milliards de F CFA. Une décision qui devra être étudié davantage par le conseil avant de faire l’objet d’une validation.

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    Les travaux de ce conseil, ont également permis d’adopter les comptes de la commune pour l’exercice 2019. Il en ressort que la communauté urbaine de Yaoundé a réalisé un excédent de plus de 4milliards de F CFA. Sur un budget initial voté à hauteur de 27,112 milliards de F en 2019, l’institution a recouvré des recettes estimées à 21, 638 milliards et effectué des dépenses à hauteur de 17,361 milliards de F CFA, soit un excédent des recettes sur les dépenses évalué à 4,277 milliards de F CFA.

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  • Le groupe Attijariwafa bank lance les « AfricaDev sessions »

    Le Club Afrique développement du groupe Attijariwafa bank lance ce 30 juillet la première session des AfricaDev sessions, un cycle d’émissions de débat en ligne à destination de ses membres, des institutionnels et partenaires du Groupe sur le continent africain. La session diffusée sur les plateformes digitales et réseaux du Groupe et de ses filiales, a pour thème « Covid-19 : enseignements et meilleurs pratiques en Afrique ».

    Pour discuter de cette thématique actuelle qui amène toutes les économies et les pays à se réajuster  Florence Boupda, Directrice Afrique de l’Ouest et Afrique centrale de la SFI, Gérard Mangoua DG et co-fondateur du Groupe Ubipharm et Ismail Douiri, Directeur général du groupe Attijariwafa bank en charge du pôle banque de détail à l’international et filiale de financement spécialisé.

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    L’objectif de cette action engagée par Attijarifawa bank est de de répondre, sous un nouveau format d’interaction, aux préoccupations des entreprises africaines mettant en avant les thématiques économiques africaines et permettant d’engager des réflexions sur les sujets d’actualités à destination des grands acteurs économiques et des PME du continent.

    Notons que le Club Afrique développement a été créé en 2016 par le Groupe Attijariwafa bank, avec pour ambition de fédérer la communauté des affaires, les dirigeants, les représentants publics afin de dynamiser de manière pragmatique les investissements à l’échelle du continent. Il compte aujourd’hui plus de 3000 membres, et a organisé, avec les banques du Groupe 20 missions multisectorielles dans 15 pays, mobilisant plus de de 2500 chefs d’entreprises du continent.

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    S’agissant du Groupe Attijariwafa bank, il revendique en 2019 un produit net bancaire de 23,5  milliards de MAD, soit 1 401,7 milliards de FCFA et un portefeuille client de 10,2 millions de clients dont des particuliers, des professionnels, des entreprises et des institutionnels. Il emploie 20 125 collaborateurs dans 25 pays en Afrique, en Europe et au Moyen-Orient, pour 5 265 agences bancaires.

    Au Cameroun, le groupe est représenté par sa filiale SCB Came­roun. Premier réseau bancaire du Cameroun avec 54 agences dont 02 banques privées et 02 centres d’affaires, SCB Came­roun dispose de près de 110 guichets automatiques répan­dus sur l’ensemble du triangle national. Avec plus de 600 col­laborateurs qu’elle emploie, 201 000 clients et un capital de 10,54 milliards de F CFA, SCB Cameroun se posi­tionne aujourd’hui comme une banque au service du finance­ment de l’économie.

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  • Cameroun : près de 3 milliards de F CFA dépensés en importation de champagne

    Le Comité interprofessionnel du vin de Champagne (CIVC) vient de publier son dernier rapport sur les expéditions de vins de Champagne. D’après cet organisme interprofessionnel regroupant tous les opérateurs relevant du vin en appellation Champagne, 3,6 millions de bouteilles de champagne ont été importées par les pays africains en 2019. La valeur cumulée de ces importations se chiffre à environ 89,85 millions d’euros soit 58,3 milliards de F CFA. Ce chiffre représente seulement 1,8% de la valeur totale des expéditions de champagne dans le monde en 2019. Le classement des 37 pays du continent importateurs de cette denrée est dominé par l’Afrique du Sud avec 1 078 754 de bouteilles de champagne importées en 2019, en légère hausse de 1,61% par rapport à l’année précédente.

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    Avec 569 440 bouteilles importés, le Nigéria se place derrière le Nigeria, suivi de la Côte d’Ivoire avec 348 955 bouteilles de champagne importées. La République démocratique du Congo (RDC) et le Maroc complètent ce Top 5 africain avec respectivement 220 352 et 212 410 bouteilles importées au cours de l’année 2019. Le Cameroun quant à lui pointe à la 6e position avec un volume d’importations de 170 297 bouteilles de 75 cl, pour une valeur de 2,9 milliards de F CFA.

    Notons qu’à travers le monde, 297,6 millions de bouteilles de champagnes ont été expédiés en 2019. Le chiffre d’affaires a quant à lui atteint un record historique de 5 milliards d’euros (+3,4%) après celui de 2018.

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  • Industrie brassicole: Heineken quitte le capital de la SABC

    Heineken International B.V., société à responsabilité limitée de droit néerlandais basée à Amsterdam au PaysBas ne fait plus partie des actionnaires de la Société Anonyme des Brasseries du Cameroun (Sabc), leader du secteur brassicole au Cameroun. Le groupe hollandais, qui détenait jusque-là 8,75% du capital de Sabc, a cédé ses parts le 3 mars 2020 au terme une offre publique d’achat simplifiée déposée par la Société des Brasseries & Glacières Internationales (BGI), actionnaire majoritaire de Sabc avec 73,66% du capital et des droits de vote. Cette opération a été réalisée par Alantra Capital Markets, sociedad de valores, S.A, entreprise d’investissement basée à Madrid. Dans cette Offre, BGI agissait de concert avec la Société Nationale d’Investissement du Cameroun (SNI), détenteur de 10% du capital et des droits de vote de SABC.

    En réalité, l’Offre portait sur la totalité des actions Sabc existantes non détenues par BGI, à l’exception des actions détenues par SNI. Concrètement, il s’agit d’un total de 937 026 actions SABC représentant 16,34% du capital. Cette fraction est repartie entre Heineken International B.V. (8,75% du capital et 501 977 actions) et le reste des détenteurs du flottant (5,78% du capital et 435 049 actions). Dans le cadre de cette opération, la BGI a proposé aux actionnaires de SABC qui apporteraient leurs actions à l’Offre une liquidité immédiate pour la totalité de leur participation pour un prix de 128,5 euros soit 84 290 FCFA par action. Pour réaliser son ambition, le groupe français a mobilisée le trésor de guerre nécessaire. Des fonds propres suffisants pour financer intégralement son Offre soit 78,982 milliards de FCFA (84 290 FCFA x 937 026 actions), dans l’hypothèse où l’intégralité des actions SABC visées par l’Offre lui était cédée par leurs détenteurs. A cette enveloppe, il faudrait ajouter le montant global de tous les frais, coûts et dépenses externes, y compris les honoraires et frais de ses conseils financiers, juridiques et comptables ainsi que les frais de publicité, estimé à environ 900 000 euros, hors taxes (590 361 300 FCFA).

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    Bonne affaire

    D’après la note d’informations publiée à cet effet, la proposition de la BGI est une affaire pour ceux qui ont accepté de vendre, notamment Heineken International B.V. qui s’était engagé à apporter à l’Offre l’intégralité de ses 501 977 actions SABC. A l’issue de l’Offre, « BGI détiendra nécessairement, de concert avec SNI, au moins 92,42% du capital et des droits de vote de SABC », précise la note d’information. Pour le groupe hollandais, cette Offre représente donc une prime de 43% sur le cours du 15 janvier 2020 soit 90 euros (59 036,13 FCFA), dernier cours avant annonce de l’Offre, et des primes de 47%, 49%, 48% et 32% respectivement sur les moyennes des cours pondérés par les volumes sur les 20, 60, 120 et 150 derniers jours de bourse avant l’annonce de l’Offre.

    Les analystes financiers estiment que ce prix est supérieur à la limite supérieure de la fourchette de prix issue de l’actualisation des flux de trésorerie futurs dans le cadre de la somme des parties (de 79,3 à 87,2 euros avec une valeur centrale de 83,1 euros). De même, l’analyse des états financiers de la Sabc montrent que ce prix est « supérieur à la valorisation minimum induite par les sociétés comparables cotées dans le cadre de la somme des parties (de 121 euros) ; un prix supérieur à l’actif net comptable (sur la base des comptes consolidés de SABC) au 30 juin 2019 (48,5 euros), et à l’actif net comptable calculé dans le cadre de la somme des parties (41,8 euros) ; et un prix supérieur à la valeur des titres de SABC dans les comptes de BGI (13,9 euros) », lit-on dans la note d’information soumise à l’Autorité [française] des marchés financiers.

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    Organes sociaux : la SNI garde un droit de regard sur la SABC

    Grâce un pacte d’actionnaire, l’entreprise publique, qui ne détient que 10% du capital, aura encore son mot à dire sur la gestion du groupe qui représente un enjeu stratégique pour le Cameroun.

    La Société Anonyme des Brasseries du Cameroun (Sabc) n’est plus cotée à la bourse de Paris. A le suite de l’offre publique d’achat simplifiée réalisée par la Société des Brasseries & Glacières Internationales (BGI) le 18 février 2020, la totalité des actions Sabc a été radiée des négociations sur le marché règlementé d’Euronext à Paris, le 10 mars 2020 et auprès du dépositaire, Euroclear, le 12 juin dernier. Désormais, BGI de concert avec la Société Nationale d’Investissement du Cameroun (SNI), détiennent au moins 92,42% du capital et des droits de vote de SABC. La nouvelle géographie du capital du leader de l’industrie brassicole au Cameroun a été actée l’assemblée générale et l’assemblée générale extraordinaire du 30 juin 2020. Malgré cette mutation, l’actionnaire majoritaire n’envisage pas de procéder à une modification de la composition des organes sociaux de l’entreprise. Sauf, Heineken qui a perdu son poste d’administrateur où elle était représentée par LL. Van Der Borght.

    Pour mener à bien cette opération, BGI a conclu le 20 janvier 2020 un pacte d’actionnaires avec la SNI pour une durée initiale de cinq ans renouvelable pour des périodes successives de trois ans. Actionnaire minoritaire certes, cette entreprise publique entend néanmoins conserver un droit de regard sur la gestion de Sabc, un groupe stratégique pour l’économie nationale. Le pacte d’actionnaire qui encadre la gouvernance et le transfert de titres SABC permet d’une part, à la SNI doit être représentée au conseil d’administration de Sabc par deux administrateurs aussi longtemps que la SNI détiendra au moins 7% du capital de Sabc, et par un administrateur aussi longtemps que la SNI détiendra au moins 2% (mais moins de 7%) du capital de Sabc; et d’autre part, accorde à la SNI le droit (aussi longtemps qu’elle détiendra au moins 2% du capital de Sabc) de demander une concertation préalable avec BGI sur les décisions importantes concernant Sabc, préalablement à toute réunion du Conseil d’administration ou toute assemblée générale des actionnaires de Sabc.

    De plus, la SNI aura un droit de première offre et un droit de préemption en faveur de chaque partie en cas de projet de transfert de tout titre Sabc à un tiers par l’autre partie ; et un droit de cession conjointe partielle ou totale en faveur de chaque partie en cas de transfert de tout titre Sabc à un tiers par l’autre partie emportant changement de contrôle de Sabc en faveur dudit tiers. Fondée en 1948 à Douala, la Sabc s’est initialement spécialisée dans la production et la commercialisation de boissons gazeuses non alcoolisées puis a diversifié son activité et contrôle aujourd’hui un groupe comprenant cinq usines de production de bières et boissons gazeuses, 23 chaînes d’embouteillage et 6 salles à brasser, une verrerie spécialisée dans la fabrication du verre creux et une société d’exploitation et d’embouteillage d’eau minérale naturelle. En 2019, la Sabc a réalisé un bénéfice net de 16 697 031 229 FCFA et distribué un dividende brut global de 12 000 471 396 FCFA.

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  • L’Etat distribue 1,1 million de plants d’anacardiers aux producteurs locaux

    La campagne agricole de noix de cajou (encore appelé anacarde) est rendue à sa troisième année. A cet effet, le président de la république a décidé de venir en appui aux producteurs de ce fruit en leur offrant des plants pour semence. Les premiers bénéficiaires de ce don présidentiel sont alors les organisations paysannes de la région du Grand-Nord.

    En effet depuis le 20 juillet, elles ont reçu des mains du Directeur général de l’Irad Dr Noé Woin et de son adjoint Dr Francis Ngome Abesone 1,1 million de plants de noix de cajou. Le bal de distribution de ces plants a été ouvert le 20 juillet 2020dans la région de l’Adamaoua qui a obtenu 400 000 plants pour un équivalent de terres cultivables de 4000 hectares. Le 22 juillet c’était au tour de la ville de Garoua dans la région du Nord de recevoir 200 000 plants. La ville de Maroua dans l’Extrême-Nord quant-à-elle a reçu 500 000 plants d’anacardier, le 24 juillet.

    La prochaine étape de distribution de ce don concernera les villes de Bertoua et Batouri dans la région de l’Est, prévue pour la moitié du mois d’août. La production va s’effectuer jusqu’au mois d’octobre. L’objectif du don du chef de l’Etat est de produire 5 millions de plants d’anacardier en 5 ans et pouvant couvrir 50 000 hectares de terre dans la perspective de booster la production de la noix de cajou et de faire du Cameroun, un pays exportateur. Cette action vient ainsi corroborer la stratégie nationale de développement de la filière qui vise à atteindre une production de 50 000 tonnes d’ici 2025, tel qu’annoncé par le ministre de l’Agriculture et du développement rural Gabriel Mbaïrobe.

    Rappelons que durant les campagnes de 2018 et 2019 près de 3 millions de plants pour une superficie de 30 000 hectares ont été mis à la disposition des producteurs des régions des régions ci-dessus citées.

  • Afriland First Bank dans le top 30 des banques africaines à fort impact

    Comme il est désormais coutume depuis 11 mois, le mensuel panafricain Financial Afrikvient de dresser une liste des 30 banques africaines ayant un fort impact régional. Dans ce classement, figure un seul établissement bancaire camerounais : Afriland First Bank. Si ce classement intègre les plus grandes banques africaines du moment il est à noter que les critères de sélection parmi lesquels l’encours au crédit, la capitalisation boursière, le total bilan et le réseau d’extension. A cela s’ajoute l’ouverture et l’insertion du pays d’origine de la banque dans les chaines de valeur financière et mondiale, les actifs de la démographie, le PNB, mais aussi le niveau d’industrialisation du pays d’origine. C’est donc sur cette base que certains groupes ont eu le mérite de sedistinguer.

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    Cependant  la lecture de ce classement  laisse une impression tout de même mitigée. D’une part, on peut se réjouir du fait qu’une institution camerounaise figure dans un classement aussi sélectif. D’autre part, on peut s’offusquer du fait qu’elle ne pointe qu’à la 25e place et aurait pu faire mieux. Il faut tout de même reconnaitre que la présence de cette institution bancaire à ce niveau est tout sauf le fruit du hasard. Afriland first Bank fait partie intégrante des institutions bancaires qui ont fortement émergé durant ces dernières années sur le plan continental. Le groupe n’a pas mis longtemps à s’installer dans plusieurs pays africains.  

    Elle a ainsi emboité le pas à certaines de ses homologues telles que la Coris Bank International et la NSIA Banque dans la zone monétaire UEMOA (Union Economique et monétaire Ouest-africain). Des banques qui jouent un très grand rôle économique à en croire les propos recueillis dans  Financial Afrik, qui estime que  l’environnement règlementaire dans le continent ne favorise pas véritablement l’impact que devrait avoir les banques africaines dans la construction d’un secteur privé qui se veut plus dynamique. En regardant de près ce classement, c’est sans surprise qu’il est dominé par les institutions bancaires d’origine sud-africaine.  C’est à cet effet qu’on retrouve la Standard Bank et First Rand Group en tête du classement.

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  • La SNH a transféré 7 400 milliards de F à l’Etat en 15 ans

    Créée le 12mars 1980, la Snh reverse dans les caisses de l’état une partie des recettes générées par des ressources pétrolières. Ainsi du rapport fait dans le magazine  « SNH Infos » no 65/66 de juillet 2020,  il en ressort que cette entreprise de l’Etat a plutôt enregistré de bons résultats. Au cours des 15 dernières années, les montants transférés à l’Etat ont culminé à près de 7 400 milliards de F cfa. En 2008 les recettes annuelles générées par les ventes de pétrole brut revenant à l’état ont atteint un niveau record de 651.75 milliards de f.

    Son action a ainsi impacté  plusieurs secteurs de l’économie en passant par la promotion des créations de l’emploi. Dans ses activités, la Snh a mis en production son tout premier champs pétrolier en 1997 dans le bassin de Douala/KRIBI-CAMPO 20 ans après le lancement de la production pétrolière à partir du bassin  Rio Del Rey. En 2006 l’entreprise signait son tout premier contrat de valorisation du gaz naturel au Cameroun et les livraisons de ce gaz ont effectivement débuté en 2013 à la central thermique de Kribi pour la production d’électricité apprend-on. Le complément d’informations tirées du ce même magazine renseigne  également qu’elle a mis sur pieds en avril 2018, un dépôt de stockage et de chargement de gaz domestique à Bipaga.

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    Même si l’entreprise fait face aujourd’hui aux effets dévastateurs  de la crise sanitaire, les dirigeants restent confiants sur la qualité de la production. La Snh a consenti aux efforts de non vieillissement des champs d’exploitation et fait plusieurs autres découvertes pétrolières qui ont abouti à une production de 186 000 barils par jour  cinq ans seulement après sa création. Entre 2010 et 2020, la courbe est passée au-dessus des 100 000 b /J, un niveau qui a été pour la première fois en 2002.

     A ce jour la société dirigée par Adolphe Moudiki depuis 1993 compte 12 sociétés  dont Addax petrolum, Tradex, Chanas assurances, ce qui lui  confère le statut de groupes avec des filiales au Cameroun. Outre la gestion du pipeline Tchad-Cameroun, la Snh enregistre La signature de 23 contrats pétroliers jusqu’en 2019. C’est fort de ce parcours assez élogieux que l’entreprise peut aujourd’hui entrevoir les lendemains meilleurs malgré la conjoncture actuelle que traverse le pays tout entier.

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